Le nord du Ghana se mobilise pour contrer l’infiltration de groupes armés, alors que la rébellion djihadiste gagne du terrain au Sahel et que la situation sécuritaire s’aggrave au Burkina Faso. Dans des villages frontaliers comme Widnaba, des habitants ont été formés de manière à détecter des comportements suspects, interroger des visiteurs et alerter les autorités par l’association Codac.
Les groupes djihadistes, parfois déguisés en bienfaiteurs, ciblent les jeunes avec des promesses d’argent ou de recrutement idéologique. Selon Codac, de nombreux jeunes ont déjà tenté de franchir la frontière pour rejoindre ces groupes. Les autorités ont renforcé les patrouilles militaires et sensibilisent la population pour résister à cette influence.
Bien que la religion locale ne soit pas extrémiste, la pression économique et l’attrait financier constituent un risque réel pour la radicalisation des jeunes. La vigilance des habitants et la coopération avec les forces de sécurité sont désormais essentielles pour prévenir l’expansion du terrorisme dans la région.

















