Le président américain Donald Trump organise jeudi une rencontre entre les dirigeants du Rwanda et de la République démocratique du Congo, présentée comme son « dernier triomphe » diplomatique. Washington voit dans cet accord potentiel une opportunité stratégique : accéder aux minerais de l’est de la RDC, région essentielle aux technologies modernes. Le pays abrite en effet la majorité du cobalt mondial, indispensable à la fabrication des batteries de véhicules électriques, ainsi que du cuivre et d’autres ressources critiques.
Kinshasa affirme toutefois que l’accord envisagé ne consiste pas à échanger la paix contre des concessions minières. Selon la porte-parole Tina Salama, il inclut un pacte de paix, un cadre d’intégration économique régionale et un partenariat stratégique, mais souligne que la priorité reste la sécurisation durable du terrain.
Le Rwanda, de son côté, conditionne la fin de ses « mesures défensives » à la neutralisation des FDLR, un groupe armé hutu lié au génocide de 1994. Paul Kagame accuse Kinshasa de retarder la signature, tandis que le ministre congolais Patrick Muyaya rétorque que la poursuite des combats démontre un manque de volonté de Kigali.
Les divergences persistantes entre les deux voisins risquent de compromettre la médiation américaine et la perspective d’un accord global.
Source: TRT AFRICA
















