Présenté comme un espoir majeur de stabilisation pour l’Est de la RDC, l’accord de paix récemment paraphé entre le président congolais Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagamé est déjà fragilisé par de nouveaux affrontements meurtriers.
Selon les autorités congolaises, dès le lendemain de la signature, des unités des Forces de défense rwandaises auraient mené et soutenu des attaques à l’arme lourde depuis la ville rwandaise de Bugarama, provoquant d’importants dégâts humains et matériels dans plusieurs localités du Sud-Kivu, notamment Kaziba, Katogota et Lubarika. Une situation que Kinshasa considère comme une rupture claire du cessez-le-feu.
Pourtant, les deux chefs d’État s’étaient publiquement engagés à garantir la mise en œuvre de cet accord, qualifié d’« historique » par le président américain Donald Trump, qui espérait en faire un tournant décisif dans la résolution du conflit opposant l’armée congolaise aux groupes armés, dont le M23 soutenu par le Rwanda selon l’ONU.
Sur le terrain, cependant, la réalité reste dramatique. L’espoir de paix se heurte une fois de plus à la reprise des violences, laissant les populations civiles face à une nouvelle incertitude sécuritaire.
Source: TRT Africa
















