Le gouvernement burkinabè a annoncé jeudi la réintroduction de la peine de mort, abolie en 2018, dans un projet de réforme du code pénal. Selon le Conseil des ministres, la peine capitale s’appliquerait désormais à des infractions telles que la haute trahison, les actes de terrorisme ou d’espionnage. Le pays n’a pas procédé à une exécution depuis 1988.
Cette décision s’inscrit dans un contexte de transformations profondes depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré en 2022, après un coup d’État. Depuis lors, Ouagadougou a adopté une ligne souverainiste marquée par un éloignement vis-à-vis des partenaires occidentaux et de l’ex-puissance coloniale, la France.
Pour le ministre de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala, cette réforme fait partie d’un ensemble plus large visant à instaurer « une justice répondant aux aspirations du peuple ». Le projet de loi doit encore être adopté par l’Assemblée législative de transition avant d’entrer en vigueur.
Source: TRT Africa

















