Le président turc Recep Tayyip Erdogan, le président américain Donald Trump, le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et le président syrien Ahmed Alsharaa ont participé à une réunion en ligne, a rapporté Anadolu mercredi matin.
Le président Erdogan a affirmé que la décision du président américain de lever les sanctions contre la Syrie revêt une importance historique.
Trump, en visite à Riyad pour son premier déplacement officiel de son second mandat, est devenu le premier président américain en 25 ans à rencontrer un dirigeant syrien.
Les deux dirigeants ont eu des discussions brèves avant une réunion plus large avec les leaders du Golfe en Arabie saoudite, a indiqué un responsable de la Maison-Blanche.
Aucun président américain n’avait rencontré un dirigeant syrien depuis que Bill Clinton avait rencontré Hafez al-Assad, le père de Bachar, à Genève en 2000.
Trump a annoncé mardi qu’il levait les sanctions « brutales et paralysantes » imposées à l’époque d’Assad en réponse aux demandes des alliés d’Alsharaa en Turquie et en Arabie saoudite, dans une décision qui s’écarte des positions de l’allié américain Israël.
Israël s’est opposé à l’allègement des sanctions contre la Syrie, mais Trump a affirmé mardi que Mohammed ben Salmane et Erdogan l’avaient encouragé à prendre cette décision.
Trump a affirmé qu’il était temps pour les Syriens de « briller » et que l’assouplissement des sanctions leur donnerait « une chance de grandeur ».
Les Syriens ont célébré cette nouvelle, avec des dizaines d’hommes, de femmes et d’enfants rassemblés sur la place des Omeyyades à Damas.
Le ministère syrien des Affaires étrangères a qualifié la décision de Trump de « tournant décisif » qui contribuerait à ramener la stabilité.
La tournée au Moyen-Orient de Trump
Le premier jour de la tournée de quatre jours de Trump dans la région du Golfe a été marqué par des cérémonies fastueuses et des accords commerciaux, notamment un engagement de 600 milliards de dollars de l’Arabie saoudite pour investir aux États-Unis et 142 milliards de dollars de ventes d’armes américaines au royaume.
Plus tard mercredi, Trump se rendra à Doha, la capitale du Qatar, pour une visite d’État avec l’émir Sheikh Tamim ben Hamad al-Thani et d’autres responsables.
Le Qatar, un allié clé des États-Unis, devrait annoncer des centaines de milliards de dollars d’investissements aux États-Unis.
Après sa visite au Qatar, Trump se rendra à Abou Dhabi pour rencontrer les dirigeants des Émirats arabes unis jeudi.
Il est ensuite prévu qu’il retourne à Washington vendredi, mais il a indiqué qu’il pourrait se rendre en Turquie à la place pour une éventuelle rencontre entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.

















