Au Soudan, la situation humanitaire demeure critique alors que 1,5 million de civils retournent à Khartoum, ville lourdement contaminée par des mines et restes explosifs après plus d’un an et demi de combats. L’UNMAS s’inquiète également d’El Fasher, assiégée depuis plus de 500 jours et toujours bombardée. Des mines terrestres auraient été déployées dans la zone, compliquant l’accès humanitaire et menaçant les populations civiles.
Au Nigeria, le Service antimines des Nations unies alerte sur les dangers dans les zones où les déplacés internes sont encouragés à rentrer. Selon l’UNMAS, 80 % des victimes civiles recensées se trouvent dans 11 des 15 zones officiellement réouvertes. La contamination explosive compromet ainsi les initiatives de réinstallation.
En 2024, l’ONU a enregistré 6 279 personnes tuées ou blessées par des mines ou restes explosifs de guerre, le chiffre annuel le plus élevé depuis quatre ans. Les agences humanitaires appellent à renforcer le déminage, la prévention et l’appui aux communautés touchées.
Source: Africa News















