Quatre jours après l’attaque de l’école catholique St. Mary dans l’État du Niger, le diocèse de Kontagora a lancé un appel urgent pour la libération des élèves et enseignants encore retenus. Lors de l’attaque, plus de 300 élèves et 12 enseignants avaient été enlevés par des hommes armés. À ce jour, 51 élèves ont réussi à s’échapper, apportant un premier soulagement aux familles.
L’évêque Bulus Dauwa Yohanna a dénoncé la gravité de l’événement et salué les efforts des forces de sécurité et du gouvernement pour retrouver les enfants. Aucun groupe n’a revendiqué l’attaque, mais les autorités ont déployé des escouades tactiques et des chasseurs locaux pour les opérations de sauvetage, en collaboration avec l’Église.
Cette attaque intervient dans un contexte de recrudescence des enlèvements scolaires au Nigeria, quelques jours seulement après le rapt de 24 lycéennes dans l’État de Kebbi, rapidement libérées par les forces de sécurité. Le président Bola Tinubu a appelé à un renforcement de la sécurité dans les zones vulnérables.

















