La Côte d’Ivoire, qui entre dans un nouveau cycle électoral en 2025, organisera les élections présidentielles au mois d’octobre. L’actuel président Ouatara promet une élection « apaisée, transparente et démocratique ».
« L’année 2025 sera marquée par la tenue de l’élection présidentielle. Ce scrutin sera, encore une fois, l’occasion de confirmer la maturité politique de nos compatriotes, la force de nos Institutions et l’enracinement de notre démocratie », a-t-il dit.
« Je voudrais donner l’assurance à tous, ainsi qu’à l’ensemble de nos partenaires que l’élection sera apaisée, transparente et démocratique », a déclaré Alassane Ouattara, dans son message du nouvel an, à la veille de l’année 2025.
Pour lui, il faut qu’à travers ces joutes électorales le peuple ivoirien « consolide les acquis enregistrés depuis 2011 pour continuer (la) marche du pays vers le développement, dans la paix, l’union et la discipline ».
Dix partis politiques et deux organisations de la société civile ivoirienne ont signé le 9 août 2024, un protocole d’accord en vue de mener des actions communes pour des élections transparentes, inclusives et crédibles en Côte d’Ivoire.
Pour ces partis d’opposition et organisations de la société civile ivoirienne, « le système électoral actuel est l’une des sources majeures de conflits sociologiques qui occasionnent des crises graves en Côte d’Ivoire depuis 2010 ».
« Ce système ne peut donc pas, en l’état, garantir des élections apaisées dans notre pays », avait martelé Simone Ehivet, présidente du MGC, déplorant le fait que « le gouvernement est resté jusque-là sourd aux nombreux appels des partis dans l’opposition et des organisations de la société civile ».
« Nous demandons au gouvernement d’engager un vrai dialogue, c’est-à-dire un dialogue inclusif avec les partis politiques, les organisations de la société civile et l’ensemble des forces vives de la nation », avait lancé l’ex-Première dame, Simone Ehivet.
Ce dialogue politique devrait notamment permettre d’aboutir à des réformes électorales nécessaires et consensuelles, ainsi que les aspects juridiques et constitutionnels, à même de conduire à une élection inclusive en 2025.
Sollicité par son parti, le RHDP, pour briguer un nouveau mandat présidentiel en 2025, Alassane Ouattara ne s’est pas encore prononcé sur cette question. L’ex-chef d’Etat, Laurent Gbagbo, investi comme candidat par le PPA-CI, reste inéligible pour cause de condamnation.