La production de pétrole de l’OPEP a augmenté en novembre pour le deuxième mois consécutif, suite à la reprise de la production en Libye après la résolution de la crise politique.
Selon une enquête de Reuters, la production en Libye a rebondi après la résolution de la crise politique, entraînant une augmentation de la production de pétrole de l’OPEP en novembre pour le deuxième mois consécutif. Cependant, les membres de l’alliance OPEC+ ayant promis de limiter leur production ont maintenu leur production globale stable.
La production de pétrole de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) a augmenté de 180 000 barils par jour en novembre par rapport au mois d’octobre, atteignant 26,51 millions de barils par jour. Selon l’enquête, la Libye a enregistré la plus grande augmentation.
Après la résolution du différend sur le contrôle de la banque centrale, la production en Libye a repris et les champs pétroliers ont atteint une production complète, exerçant une pression à la baisse sur les prix.
Le pays est exempté des accords de réduction de production du groupe OPEC+.
Réductions de production
Des sources ont indiqué à Reuters que l’OPEC+ se réunira jeudi et pourrait prolonger ses réductions de production jusqu’en 2025 en raison des préoccupations concernant la demande mondiale et l’augmentation de la production hors du groupe.
Les autres hausses proviennent du Nigéria et de l’Iran.
Il n’y a pas eu de baisse importante de la production. Selon l’enquête, la production en Irak a légèrement diminué, reflétant les efforts visant à augmenter la conformité à la quota OPEC+.
L’enquête de Reuters a révélé que l’OPEP avait produit environ 16 000 barils/jour au-dessus de l’objectif implicite pour neuf de ses membres dans le cadre des accords de réduction de l’offre, et le pays qui a le plus dépassé son objectif est le Gabon.
L’enquête de Reuters vise à suivre l’approvisionnement en pétrole sur les marchés et repose sur des données de transport provenant de sources externes, des flux financiers de LSEG, des informations d’entreprises de suivi des flux comme Kpler et Petro-Logistics, ainsi que des informations provenant de compagnies pétrolières, de l’OPEP et de conseillers.
