Alger a annoncé jeudi la fin de la gratuité des biens mis à la disposition depuis des décennies à l’ambassade de France en Algérie et une révision des baux contractés pour d’autres institutions françaises sur le territoire algérien.
Le chargé d’affaires français à Alger, convoqué au ministère des Affaires étrangères, a été informé de « la décision des autorités algériennes de mettre fin à la mise à disposition, à titre gracieux, de biens immobiliers appartenant à l’État algérien au profit de l’ambassade de France en Algérie », a indiqué dans un communiqué le ministère des Affaires étrangères.
Une note verbale transmise par Alger à Paris annonce également « le réexamen des baux, considérablement avantageux, contractés par l’ambassade » avec des établissements immobiliers publics en Algérie, utilisés notamment pour héberger les instituts français ou des consulats présents dans le pays.
Le ministère a invité « la partie française à dépêcher une délégation à Alger pour entamer les discussions à ce sujet », selon le communiqué.
« Franc symbolique »

















