Le CDC Afrique prévoit que l’épidémie de Mpox se stabilisera au début de 2025

Les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies prévoient une augmentation des cas de Mpox en Afrique au cours des quatre prochaines semaines.

Newstimehub

Newstimehub

2 Déc, 2024

WhatsApp Image 2024 11 29 at 12.16.09 PM

Les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies prévoient que l’épidémie actuelle de Mpox en Afrique continuera d’enregistrer une augmentation des cas au cours des quatre prochaines semaines.

Les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) prévoient que l’épidémie actuelle de mpox en Afrique continuera d’enregistrer une augmentation des cas au cours des quatre prochaines semaines, mais devrait se stabiliser début 2025. Cette maladie virale, principalement transmise par contact étroit, s’est rapidement propagée dans 20 pays africains, suscitant une vive inquiétude.

Le mpox, qui provoque des symptômes grippaux et des lésions remplies de liquide, est généralement bénin mais peut être fatal, en particulier chez les personnes immunodéprimées. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré une urgence sanitaire mondiale en août après l’émergence d’une nouvelle souche se propageant de la République démocratique du Congo vers les pays voisins.

Le porte-parole de l’Africa CDC, Ngashi Ngongo, a partagé une vision prudente mais optimiste lors d’une récente conférence de presse, en déclarant : « Après quatre semaines d’efforts d’intervention intensifiés, nous nous attendons à voir un plateau des cas. D’ici la fin du premier trimestre 2025, nous prévoyons une réduction significative des cas à mesure que ces efforts porteront leurs fruits. »

Malgré ces projections, des défis importants subsistent. Ngongo a souligné que la surveillance et le suivi des contacts demeurent des obstacles critiques dans la gestion de l’épidémie. L’Africa CDC lutte contre ces défis en déployant des ressources supplémentaires, y compris des travailleurs de la santé communautaire, des épidémiologistes et des spécialistes de la prévention des infections, dans les zones touchées, afin de réduire la transmission et de maîtriser l’épidémie.

Le comité consultatif de l’OMS a également exprimé des préoccupations concernant l’adéquation des systèmes de surveillance actuels et a averti qu’il est trop tôt pour lever la déclaration d’urgence sanitaire mondiale. L’organisation a souligné la propagation continue du virus et la nécessité urgente d’une réponse coordonnée entre les pays et les partenaires internationaux pour éviter une nouvelle escalade.

Cette année, les données de l’Africa CDC montrent plus de 59 000 cas de mpox et 1 164 décès dans 20 pays africains. L’épidémie met en évidence le besoin critique d’une action internationale coordonnée pour contrôler sa propagation et en atténuer les impacts.