En novembre, 76 % des 180 millions de dollars (23,27 milliards de shillings kényans) levés par les startups en Afrique ont été obtenus par des entreprises basées au Kenya et au Nigéria.
En novembre, 76 % des 180 millions de dollars (23,27 milliards de shillings kényans) levés par les startups africaines ont été captés par le Kenya et le Nigéria, soit un total de 136,8 millions de dollars (17,69 milliards de shillings).
D’après les données de Africa: The Big Deal, ces chiffres reflètent l’innovation et la résilience des entrepreneurs africains. Le Kenya et le Nigéria ont dominé l’écosystème, attirant la majorité des financements levés sur le continent.
Parmi les principaux événements de financement du mois, la Société Financière Internationale (IFC) a réalisé un investissement en dette de 80 millions de dollars dans Sun King, une entreprise nigériane spécialisée dans l’énergie solaire. Cet accord représentait 44 % des fonds totaux levés, soulignant l’intérêt mondial croissant pour les solutions énergétiques durables sur le continent.
Au Kenya, le fournisseur d’accès Internet Mawingu a obtenu 15 millions de dollars sous forme de dette et d’équité pour étendre ses opérations en Afrique de l’Est. Par ailleurs, la fintech ivoirienne Djamo a clôturé un tour de table de série B de 13 millions de dollars. Ensemble, ces trois accords ont représenté les deux tiers des fonds levés en novembre.
En novembre 2024, les startups africaines avaient collectivement levé 302 milliards de dollars, répartis en 64 % d’équité (1,2 milliard de dollars), 34 % de dette (635 millions de dollars) et 2 % de subventions (33 millions de dollars). Cependant, ce montant reste nettement inférieur aux 2,9 milliards de dollars levés à la même période en 2023.
