La rentrée judiciaire 2025-2026 s’est tenue à Niamey en présence des plus hautes autorités de l’État, du corps judiciaire, du corps diplomatique et des partenaires internationaux. Le Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine, les membres du CNSP et les présidents des institutions de la République ont assisté à cette cérémonie marquée par une forte portée politique et symbolique.
Fait notable : la participation du ministre burkinabè de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala, illustrant la dynamique de solidarité et de coopération judiciaire au sein de la Confédération des États du Sahel (AES).
Dans un discours structuré, le président Abdourahamane Tiani a replacé cette rentrée dans le contexte de la Refondation engagée depuis le 26 juillet 2023, affirmant que la justice constitue le socle fondamental de la paix, du progrès et de la souveraineté nationale. D’où le thème retenu :
« La Justice : défis et perspectives dans le contexte de la Refondation ».
Sans détour, le Chef de l’État a invité les magistrats à une autocritique lucide, interrogeant la confiance des citoyens envers leur justice et appelant à des réformes concrètes, réalistes et pragmatiques, au-delà des simples ajustements juridiques.
Reconnaissant les contraintes budgétaires, il a exclu toute promesse démagogique, tout en réaffirmant l’engagement de l’État à accompagner la justice dans ses missions.
Moment fort du discours : cette déclaration marquante —
« La justice est avant tout une question d’homme », rappelant que l’intégrité, le sens de la vérité et la responsabilité morale du magistrat façonnent l’image de l’institution.
La rentrée judiciaire s’ouvre ainsi sur une exigence claire : faire de la justice un pilier crédible, respecté et aligné avec les aspirations profondes du peuple nigérien, dans la marche vers un Niger souverain et prospère.
Source: ActuNiger
