Le président américain Donald Trump a dévoilé jeudi une nouvelle orientation migratoire particulièrement dure, affirmant vouloir instaurer un “gel permanent” de l’immigration en provenance de ce qu’il a qualifié de “pays du tiers-monde”, sans préciser lesquels. Dans un message diffusé sur Truth Social, il a accusé les politiques migratoires des dernières années d’avoir “érosé les progrès” du pays.
Trump a également promis d’annuler “toutes les admissions illégales de l’ère Biden”, y compris celles qu’il attribue à des signatures réalisées “au moyen de l’autopen” de l’ancien président. Il s’est engagé à expulser tout non-citoyen considéré comme un “fardeau”, un “risque pour la sécurité” ou “incompatible avec la civilisation occidentale”. Il a par ailleurs annoncé sa volonté de mettre fin aux aides fédérales destinées aux non-citoyens et de “dénaturaliser” les migrants qui, selon lui, menacent la tranquillité publique.
Ces déclarations interviennent au lendemain de l’identification d’un Afghan, Rahmanullah Lakanwal, comme suspect dans une fusillade ayant tué un soldat de la Garde nationale près de la Maison-Blanche. À la suite de cet incident, Washington a suspendu tout traitement migratoire pour les ressortissants afghans.
Trump inscrit ce durcissement dans une stratégie qu’il qualifie de “reverse migration”, destinée selon lui à “restaurer la stabilité nationale” et à réduire drastiquement les flux “illégaux et perturbateurs”.
Il a conclu son message en souhaitant un “Happy Thanksgiving” assorti d’un avertissement sévère : ceux qui “haïssent, volent, tuent ou détruisent ce que représente l’Amérique” seront, a-t-il lancé, “bientôt expulsés”.

















