Des parlementaires belges du Parti Socialiste ont condamné les abus racistes en ligne dont leur collègue Lydia Mutyebele Ngoi, première femme noire élue au parlement belge, a été victime.
Âgée de 46 ans, Ngoi a été la cible de messages haineux sur les réseaux sociaux en raison de ses origines congolaises, de son genre et de sa corpulence.
« Stop au harcèlement, stop au sexisme, stop au racisme, stop à la grossophobie. Et stop à l’impunité sur les réseaux sociaux », a déclaré le Parti Socialiste dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux.
Lire aussi : 21 athlètes nigérians meurent dans un accident de la route
La députée est née à Lubumbashi, dans le sud de la République Démocratique du Congo, et a déménagé en Belgique avec ses parents à l’âge de six ans.
« Chaque jour, je reçois des menaces, des insultes, du cyber-harcèlement. Parce que je suis une femme. Parce que je suis noire. Parce que je suis d’origine étrangère », a-t-elle écrit dans un message publié sur la plateforme X.
Une vidéo partagée par le Parti Socialiste a mis en lumière certains des commentaires haineux et des abus racistes dirigés contre Ngoi.
« Nous, socialistes, n’accepterons jamais aucune forme de cyber-harcèlement, de racisme, de sexisme ou de grossophobie. Ces actes doivent être condamnés et des mesures doivent être prises contre eux », a conclu le député Pierre-Yves Dermagne.
Lydia Mutyebele Ngoi a été élue en 2024. Elle s’engage activement dans les questions de justice sociale.