Les États-Unis ont annoncé la révocation du visa d’un haut fonctionnaire haïtien, accusé d’avoir soutenu des gangs et entravé les efforts de lutte contre les organisations criminelles. Sans révéler l’identité de l’intéressé, le Département d’État a justifié cette mesure par l’urgence de restaurer la stabilité en Haïti, où la violence ne cesse de s’intensifier.
Washington rappelle avoir déjà classé les gangs Viv Ansanm et Gran Grif parmi les organisations terroristes étrangères en mai 2025, et appelle à des avancées concrètes vers des élections libres. Haïti, plongé dans une crise politique depuis la démission d’Ariel Henry en 2024, est désormais dirigé par un Conseil présidentiel de transition, incapable de contenir l’emprise des gangs, qui contrôlent près de 90 % de Port-au-Prince.

















