Le Premier ministre polonais, M. Tusk, a déclaré : « La Pologne n’acceptera aucun demandeur d’asile et ne paiera pas pour eux ».

L’UE approuve l’accord sur l’immigration malgré les votes négatifs de la Pologne et de la Hongrie

Newstimehub

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24 Mai, 2024

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Le Premier ministre polonais Donald Tusk a déclaré que son pays avait accueilli des centaines de milliers de demandeurs d’asile ukrainiens et biélorusses et qu’il n’accepterait aucun demandeur d’asile dans le cadre de l’accord de l’UE sur l’immigration et l’asile et qu’il ne paierait pas pour eux.

Le Premier ministre polonais Donald Tusk a déclaré, après l’approbation par le Conseil de l’Union européenne (UE) du nouvel accord sur l’immigration et l’asile, que son pays n’accepterait aucun demandeur d’asile. S’exprimant lors d’une conférence de presse après la réunion du cabinet, le Premier ministre Donald Tusk a déclaré que son pays avait déjà accueilli des centaines de milliers de demandeurs d’asile ukrainiens en raison de la guerre, ainsi que des demandeurs d’asile biélorusses, et qu’il n’appliquerait pas la disposition de l’accord prévoyant le versement de 20 000 euros en cas de refus d’accepter des demandeurs d’asile. M. Tusk a déclaré : « L’UE ne nous imposera pas de quota de migrants. Nous n’aurons pas à accepter de migrants, nous ne paierons rien. Mais nous continuerons à recevoir un soutien financier de l’UE pour accueillir des centaines de milliers de migrants. »

Déclarant que le flux de fonds de l’UE pour équiper les soldats et les gardes-frontières travaillant à la frontière orientale de la Pologne se poursuivra également, Donald Tusk a déclaré que la pression migratoire est exercée par la Russie et la Biélorussie, qu’il ne s’agit pas d’une migration de peuples, mais d’une guerre hybride visant à déstabiliser la Pologne et l’Europe.

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Que contient l’accord sur l’immigration et l’asile ?

Le Conseil de l’UE a adopté aujourd’hui l’accord sur l’immigration et l’asile, qui comprend de nouvelles mesures visant à prévenir l’immigration clandestine. La loi, contre laquelle seules la Pologne, la Hongrie et la Slovaquie ont voté, prévoit un mécanisme de solidarité pour tous les États membres de l’UE afin de réduire la charge des demandeurs d’asile en Grèce, en Italie et en Espagne, où l’immigration clandestine vers l’UE est importante. En conséquence, les pays de l’UE accepteront le nombre de demandeurs d’asile déterminé pour eux en fonction de leur population et de leur économie, tandis que les pays qui refusent d’accepter des demandeurs d’asile paieront 20 000 euros par demandeur d’asile. La loi, qui entrera en vigueur en 2026, comprend également une série de réglementations telles que la finalisation rapide des demandes d’asile et le rapatriement rapide des demandeurs d’asile dont la demande n’est pas acceptée.