Les résidents invités à prendre des précautions pour réduire les interactions entre humains et animaux sauvages.
Les autorités zambiennes ont exprimé mercredi leur inquiétude après trois attaques distinctes d’éléphants ayant coûté la vie à deux hommes et une femme ces derniers jours, tandis qu’un homme âgé est grièvement blessé. La plupart des incidents ont eu lieu la nuit.
Dominic Chiinda, du Département des parcs nationaux et de la faune, a déclaré à Lusaka : « Tous ces incidents sont tragiques et auraient pu être évités si les gens avaient respecté les règles de conservation de la faune, comme éviter les déplacements nocturnes et s’abstenir de provoquer les éléphants. »
Il a exhorté les habitants à faire preuve d’une extrême prudence en traversant les zones où vit la faune, à céder le passage aux éléphants et à éviter de les harceler en les encerclant, en faisant du bruit ou en leur jetant des objets.
« Réduisez vos déplacements, surtout la nuit et à proximité des éléphants. Évitez de les suivre de près pour des photos ou des selfies et restez calme lorsque vous croisez un éléphant », a conseillé Chiinda.
La Zambie, avec ses vastes savanes, abrite une importante population d’éléphants et connaît fréquemment des migrations transfrontalières en provenance des pays voisins comme le Zimbabwe, le Botswana et la Namibie.
La plupart des conflits entre humains et animaux sauvages proviennent de l’empiétement humain dans les parcs nationaux et les zones de gestion de la faune (GMAs).
Le sujet a également été débattu au Parlement, où il a été décidé d’augmenter le nombre de gardes fauniques dans les 20 parcs nationaux et les 36 GMAs de Zambie, tout en nommant des membres élus comme gardes fauniques honoraires.
