Le président du Burkina Faso, Captain Ibrahim Traoré, accélère ses efforts pour éradiquer la corruption dans la gestion publique
Le président du Burkina Faso, Captain Ibrahim Traoré, intensifie ses efforts pour éliminer la corruption dans la gestion publique. Le 18 novembre, à Ouagadougou, il a rencontré les membres du Conseil de Direction de la Commission de Régulation des Dysfonctionnements (CRD), soulignant l’importance de sa réforme anticorruption.
La mission de la CRD
Créée le 24 juillet 2024 et rendant compte directement à la présidence, la CRD a pour mission d’identifier les dysfonctionnements dans l’administration publique et de garantir l’application de sanctions judiciaires et administratives. Cet organe stratégique vise à renforcer la transparence et la responsabilité dans la gestion de l’État.
Appel à des actions concrètes
Lors de la réunion, le président Traoré a demandé aux membres de la CRD de dépasser les simples constats et de passer à l’action pour obtenir des résultats concrets. « Vous devez être les pionniers d’un véritable changement de comportement pour répondre aux attentes de nos citoyens et améliorer les services publics », a-t-il insisté, réaffirmant ainsi sa détermination à mettre en œuvre les réformes.
Réconciliation de la confiance
Sous la direction de Traoré, cette initiative fait partie d’une stratégie plus large visant à restaurer la confiance entre les citoyens et les institutions. Le président, en adoptant une gouvernance exemplaire face à la corruption, s’engage à mettre en place un modèle de gestion transparent.
Les réformes de la CRD devraient être suivies de près par les citoyens, et il est espéré qu’elles engendreront des changements durables dans la lutte contre la corruption au Burkina Faso.