Israël, bien qu’il soit dépourvu de mines locales, génère chaque année 13 milliards de dollars en tant que l’un des principaux exportateurs mondiaux de diamants taillés.
Israël, un acteur clé dans l’exportation mondiale de diamants taillés, génère 13 milliards de dollars par an malgré l’absence de mines locales. Le pays importe des diamants bruts en provenance de pays africains, dont certains sont liés à des zones de conflit ou aux « diamants de sang ». Les détracteurs affirment que ces bijoux, souvent associés à des violations des droits humains et à la violence, financent le budget de défense et les opérations militaires d’Israël.
Bien qu’Israël fasse partie du Processus de Kimberley pour contrer le commerce des diamants de conflit, des lacunes dans le système permettent, selon certaines critiques, l’utilisation de sources non éthiques. Des rapports suggèrent que des négociants israéliens auraient échangé des diamants contre des armes en Afrique, exacerbant ainsi l’instabilité dans la région. Les organisations internationales ont condamné ces pratiques, soulignant leur rôle dans le maintien de la violence.