Sept morts dans un affrontement armé entre l’armée de la République Démocratique du Congo et ses alliés

Huit civils tués dans un affrontement entre l’armée congolaise et des milices alliées dans l’est de la République Démocratique du Congo.

Newstimehub

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25 Déc, 2024

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Huit civils tués dans un affrontement entre l’armée congolaise et des milices alliées dans l’est de la République Démocratique du Congo.

Des sources ayant parlé à l’AFP ont rapporté que huit civils ont été tués dans des affrontements entre l’armée congolaise et un groupe de milices alliées dans l’est troublé de la République démocratique du Congo.

La milice M23, soutenue par le Rwanda, a pris le contrôle de vastes territoires dans l’est du Congo depuis 2021, déplaçant des milliers de personnes et déclenchant une crise humanitaire.

Les forces armées congolaises (FARDC), soutenues par les milices connues sous le nom de Wazalendo, luttent pour reprendre les territoires perdus.

Cependant, lundi, des affrontements ont éclaté entre l’armée congolaise et les Wazalendo dans un village près de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu.

‘Nous sommes choqués’

Le leader de la société civile, Thierry Gasisiro, a déclaré à l’AFP : « Les habitants du village ont été désagréablement surpris par des affrontements survenus le 23 décembre entre les Wazalendo et les FARDC stationnées dans ce village. »

« Sept personnes ont été abattues, quatre autres blessées, et des dégâts importants ont été causés », a indiqué le responsable, ajoutant que les raisons derrière ce conflit ou s’il s’agit d’une erreur restent inconnues.

Gasisiro a ajouté : « Nous sommes choqués par ce qui s’est passé. »

Un responsable local a confirmé que quatre soldats congolais, un combattant Wazalendo et huit civils avaient perdu la vie dans ces affrontements.

Remaniement militaire

Une source militaire, s’exprimant sous couvert d’anonymat auprès de l’AFP, a signalé que sept civils, dont quatre femmes et un enfant, avaient été tués. La source a également mentionné que les corps de deux combattants Wazalendo avaient été retrouvés.

La semaine dernière, le président Félix Tshisekedi a réorganisé la direction militaire, notamment en remplaçant le chef d’état-major.

Ces derniers jours, les rebelles ont repris leur progression, se trouvant actuellement à seulement 50 kilomètres de la ville de Lubero et à environ 100 kilomètres de Butembo, un centre commercial clé.

La région orientale riche en minerais subit depuis trois décennies les violences entre groupes armés locaux et étrangers, héritage des guerres régionales des années 1990.